Dans de nombreux secteurs (automobile, agroalimentaire, fabrication d’équipements agricoles ou de mobilier métallique, etc.), il est indispensable d’utiliser les techniques les plus performantes pour mettre au point des pièces répondant à des besoins spécifiques. Le fluotaraudage et le fluoperçage sont deux méthodes offrant d’excellents résultats, qui garantissent des avantages certains par rapport aux procédures classiques. Un point complet sur ces deux procédés peut être fait afin de mieux comprendre leur utilité et leurs applications. Pour plus d’informations sur ces techniques, vous pourrez vous rendre sur le site d’une entreprise spécialisée dans la découpe laser de tubes, le cintrage de tubes et le cintrage de profilés en suivant ce lien.
Le principe de ces deux procédés
Le
fluoperçage est une méthode de fabrication qui s’intègre à des lasers tubes afin d’être en mesure de repousser la matière aux endroits souhaités pour venir y intégrer un filetage. Ce déplacement local de la matière s’effectue en tirant profit de la rotation d’une fraise carbure lisse qui, avec la force axiale, assure la montée en température du matériau pour le ramollir. Employé en complément de cette technique, le
fluotaraudage offre d’excellents résultats pour finaliser des pièces variées. Un taraud dit « à refouler » est utilisé afin de parvenir à repousser l’épaisseur de la douille, ce qui sert à laisser la place au filet. Cette méthode permet de ne pas avoir besoin de créer les filets taraudés à l’aide de tarauds coupants. Leur utilisation dans ce cadre serait dangereuse, dans la mesure où ils contribueraient à fragiliser la douille formée précédemment.
Pourquoi peut-on privilégier ces deux techniques ?
Ces procédés combinés se révèlent économiques et ont l’avantage de pouvoir être employés de manière optimale sur des éléments en acier, en inox, en aluminium, en cuivre ou encore en laiton. Ils s’avèrent en outre plus fiables que la pose habituelle d’inserts ou d’écrous. Pour ces raisons, ces techniques connaissent de nos jours un vaste champ d’application dans le secteur industriel, dans le bâtiment et pour la création de mobilier urbain ou médical. Les inserts classiques ont quant à eux tendance à prendre du jeu, en allant jusqu’à se dessertir à force de démontages successifs. Avec des méthodes privilégiant une taille du filet directement dans la masse, une résistance à des couples de serrage bien plus importants est possible. Les trous peuvent être réalisés sur des tubes ronds, carrés ou rectangulaires, d’une épaisseur de 12 mm au maximum. Ils sont créés sans aucune phase coupante.
Quels sont les atouts par rapport à la méthode classique ?
L’utilisation conjointe de ces deux procédés est idéale à des fins d’automatisation. Il s’agit de techniques qui ne laissent pas de copeaux, permettent d’obtenir un niveau de précision très élevé quant aux diamètres obtenus et assurent une plus longue durabilité pour les outils employés. Ils viennent remplacer avec profit les techniques traditionnelles utilisées jusqu’alors pour percer, poser des écrous sertis et souder des écrous, qui se révèlent toutes plus lentes à mettre en œuvre et plus onéreuses. Ce sont aussi des solutions plus fiables que les inserts pour l’assemblage de tubes ou de profilés aux parois minces. Mot-clé mal orthographié : découpe laser tube